Faisant suite à une demande récurrente de notre part, une mission portant sur le modèle économique des AI a officiellement été lancée le 9 décembre dernier. Celle-ci, commandée par la DGEFP, sera menée par le cabinet du “Big Four” Ernst and Young en lien avec notre réseau et l’UNAI.
Cette mission a vocation à étudier le modèle économique des AI afin de permettre aux autorités de statuer, in fine, sur la nécessité de revoir l’aide au poste. L’étude devrait être rendue à la DGEFP d’ici février ou mars.
La première réunion avec le cabinet et la DGEFP a été l’occasion de dégager des critères visant à la création d’un échantillon d’une soixantaine d’AI. Les critères retenus sont : la taille, la région géographique, l’appartenance à un ensemblier, le principal secteur d’activité et la typologie du territoire de l’AI (rural ou urbain).
A la veille de Noël s’est tenue une deuxième réunion bilatérale au cours de laquelle nous avons pu, à l’aide de la délégation régionale Coorace Normandie, que nous tenons à remercier, nous assurer de la bonne volonté d’EY à étudier dans le détail le modèle des AI et à éviter les nombreux écueils alors évoqués par Coorace. EY s’est dit très intéressé par notre proposition que Coorace Normandie puisse devenir “région test” au vu des très nombreuses données dont dispose la délégation.
A la suite de l’envoi de l’échantillon à EY, cette semaine, nous avons à nouveau rencontré EY afin de repréciser le contour du questionnaire qui sera envoyé aux AI ayant pris part à l’échantillon. Il s’agira pour EY de s’informer, entre autres, sur les différentes activités, ressources et charges des AI.
Soyez sûrs que nous avons d’ores et déjà exprimé notre souhait de poursuivre ces rendez-vous afin d’assurer un suivi au plus près de cette mission, et ce, dans l’objectif d’obtenir enfin une revalorisation de l’aide au poste pour les AI.
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